Ces échanges illustrent la difficulté de nos travaux. Nous n'avons pas un débat théorique. Là-dessus, nous sommes d'accord. Notre mission examine la mise en oeuvre d'une réforme. Nos interlocuteurs, qui ne nous racontent pas des carabistouilles, font état de difficultés, que nous sommes obligés de constater. Mon directeur académique me dit qu'il faut faire un projet éducatif local. J'ai fait une proposition, à la demande des parents et des associations qui, sans égaler le miracle d'Auray, partait du constat que l'éducation sportive n'était pas toujours assurée dans les conditions optimales par les enseignants. M'inspirant de ce qui a été fait ailleurs, j'ai proposé que la commune finance des éducateurs sportifs agréés par L'Éducation nationale. Cela réglait le problème, mais on m'a expliqué que ce n'était pas possible...
En pratique, de quels locaux puis-je disposer pour ces activités périscolaires ? Deux écoles, une église, une bibliothèque... Restent les équipements sportifs, qui orientent naturellement vers des activités de type physique. Nous sommes bien confrontés à deux problèmes : trouver des locaux et organiser l'éducation sportive. Les familles demandent que, puisqu'il y a désormais école le mercredi matin, les locaux sportifs soient réquisitionnés durant le temps de scolarité pour que les activités habituelles puissent continuer d'y être pratiquées. À nous de faire des propositions pour améliorer la situation.