Aujourd'hui, on ne peut plus protéger les enfants de la pornographie, accessible trop facilement sur de nombreux supports, notamment les téléphones portables. Dès lors, il faut parler de la pornographie, l'expliquer, évoquer la logique économique qui la sous-tend : c'est par l'appel aux instincts les plus bas que cette industrie rapporte. La meilleure prévention est la parole, l'accompagnement.
Quant aux jeunes qui n'ont pas de problèmes, qui se construisent sans obstacles, et qui réfléchissent à ce qu'ils voient, ils ne comprennent pas que la législation ne soit pas plus cohérente, qu'on laisse cette marchandisation du corps perdurer. Il faut que les jeunes apprennent dès le plus jeune âge qu'on n'achète pas un rapport sexuel. La dimension normative de l'enseignement est essentielle.