Nous aurions donc tort de ne pas en faire de même. Tout le monde en est conscient et il faudra donc avancer sur cette voie.
Un représentant spécial pour le Sahel - oui : c'est l'objectif. La haute représentante l'a indiqué récemment aux ministres de la défense et des affaires étrangères. On va travailler dans le cadre de la procédure habituelle, c'est-à-dire définir une lettre de mission pour ce représentant spécial, puis le sélectionner sur la base des candidatures que présenteront les Etats membres.
Enfin, la représentation de l'Union européenne dans les organisations internationales : nous avons des représentants dans une dizaine d'organisations : à New-York à l'ONU, à la FAO, à Genève, à l'OMC. Ce sont des délégations de l'Union européenne, comme les délégations dans les Etats tiers. La grande difficulté est que le rôle que nous pouvons y jouer soit accepté par les Etats membres, ce qui n'est pas toujours le cas et conduit parfois à de longues et fastidieuses discussions entre Etats membres. Mais nous avançons avec pragmatisme et, par exemple à New-York, aux Nations unies, nous avons un excellent chef de délégation qui nous permet de jouer notre rôle et de tenir notre rang.