L'opposition n'est pas encore prête à gouverner la Syrie. L'ambassadeur de Russie soulignait ce matin qu'il était impossible de négocier avec quelqu'un à qui on demande de partir. Ne vous semblerait-il pas plus réaliste dans le contexte actuel de nous résigner à une négociation entre le régime et l'opposition ?
Sir Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni - La transition peut arriver vite ou prendre plus de temps, personne ne peut le prédire. L'opposition est éclatée, entre l'intérieur et l'extérieur, entre militaires et civils : elle n'est pas totalement prête pour l'exercice du pouvoir. Il semble impossible de négocier avec Bachar Al Assad après ce qu'il a fait à son peuple. Le seul point de discussion possible est celui des modalités de son départ. En outre nous n'avons plus de diplomates sur place.