L'Union européenne a déjà adopté de nombreuses sanctions, le prochain conseil des affaires étrangères devrait adopter un dix-huitième train de sanctions. L'Allemagne soutient ces initiatives. Suite à l'embargo de l'Union européenne sur les importations de pétrole syrien, la Syrie connaît de grandes difficultés pour vendre son pétrole. Les sanctions à l'encontre des principales banques, y compris la Banque centrale, commencent à produire des effets, mais nous n'avons pas encore épuisé toutes les options possibles. Nous envisageons également le fichage d'autres banques et d'entreprises des secteurs des phosphates et des télécommunications. Pour ce faire, nous travaillons en étroite coopération avec nos collègues français pour convaincre d'autres partenaires. Nous nous impliquons activement dans le groupe de travail sur les sanctions dans le cadre du groupe des Amis du peuple syrien. Il s'agit avant tout d'accroître la pression sur les Etats qui ont voté des sanctions mais ne les ont pas encore appliquées, comme certains Etats de la Ligue Arabe, ou qui n'en ont pas envisagée du tout jusqu'à présent, comme l'Amérique latine.