Nous sommes en contact étroit avec la Turquie.
Nous ne souhaitons pas que des incidents à la frontière syrienne et d'éventuelles actions de provocations de la part du régime syrien nous conduisent, par le biais de l'OTAN, à un conflit armé. Je dois dire que les autorités turques ont fait preuve d'un grand sens des responsabilités. Certes, les discussions ont été entamées au sein de l'OTAN au titre de l'article 4. En revanche, les autorités turques n'ont pour l'instant pas évoqué l'article 5.
Nous avons, par ailleurs, plusieurs fois souligné auprès des autorités turques notre souhait que le problème kurde ne soit pas internationalisé à l'occasion de la crise syrienne.
Le Liban s'efforce quant à lui de tenir le conflit à distance. Mais la situation, vous avez raison, est très inquiétante et exige la mobilisation de toute la communauté internationale pour éviter une contagion à l'ensemble de la région.