Je remercie les rapporteurs de leur travail. Des prêts de l'AFD sont consentis aux pays émergents, mais ils pèsent peu sur nos finances publiques, car nous y appliquons des taux d'intérêt habituels, plus élevés que pour les pays fragiles. L'intérêt est de maintenir le contact avec ces pays pour en faire des partenaires dans la politique mondiale de développement. C'est l'enjeu du G20 de la semaine prochaine. Ces prêts ont financé des investissements très bénéfiques pour l'équilibre climatique, au Pakistan par exemple, pays dont les émissions de gaz à effet de serre, les plus élevées du monde, ont baissé de 25 %. L'aide à la Chine s'est élevée à 239 millions d'euros en 2010, mais il s'agit pour 47 % des frais de scolarité d'étudiants chinois en France. Voilà 111 millions sur lesquels le ministère des affaires étrangères n'a aucune prise, mais qui sont comptabilisés dans l'aide publique au développement : spécificité française. Les prêts accordés à la Chine ont augmenté ces dernières années, mais doivent diminuer.