Monsieur le ministre, merci d'avoir répondu aussi rapidement à l'invitation du nouveau président de notre commission. Serait-il possible de connaître le coût de notre intervention en Libye ?
Je saisis cette occasion pour rendre hommage aux soldats qui combattent sur les théâtres extérieurs pour la liberté des peuples opprimés, mais je constate que ces efforts ne sont pas toujours couronnés de succès. Lorsque nous apprenons par exemple que le gouvernement égyptien a donné l'ordre de tirer sur des chrétiens coptes qui manifestaient, qu'il rouvre sa frontière avec Gaza -avec tous les risques de trafics que cela implique- ou bien qu'il a décidé de rappeler son ambassadeur en Israël, et lorsque nous constatons que les exilés de Tunisie, parmi lesquels les musulmans les plus radicaux, rentrent à Tunis avec l'intention d'y exercer leur influence, cela devrait nous inciter à être plus vigilants quant aux risques de toute ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, même si elle est motivée par l'espoir d'y faciliter l'installation de la démocratie.