Le sujet est assurément très vaste. Tout en observant l'ensemble, il nous faudra recentrer. Cette importante dépense publique, chargée de lutter contre le chômage, nécessite une réelle évaluation, qui fait défaut aujourd'hui, malgré l'abondante littérature sur le sujet et l'empilement des rapports. Notre rôle de parlementaires est d'aller plus loin, pour évaluer cette dépense, passée en vingt ans d'1,9 milliard à 30 milliards d'euros. Nous entendrons des acteurs, des experts, des représentants des partenaires sociaux et des organisations syndicales, des entreprises petites et grandes, car l'impact peut être différent sur les unes et sur les autres. Nous pourrons aller sur le terrain. Nous nous réunirons très vite avec le président pour proposer un calendrier et une méthode de travail. Il faudra faire place au débat contradictoire entre économistes, peut-être à travers des tables rondes. Il est essentiel de rendre plus lisible ce sujet complexe. Cette question en apparence très technique, est en effet très politique. J'espère que le résultat de nos travaux sera accessible au plus grand nombre.