Nous perdons du temps ! Le vrai problème, c'est que les commerçants et les artisans, dont l'activité est vitale pour le centre des petites et moyennes villes, passent 40 % de leur temps à remplir des papiers. Supprimons ces obligations administratives ! Dans les TPE et les PME, 70% de l'activité sont financés par les collectivités et les petites communes. La faillite de Dexia a réduit de 17 milliards par an ces capacités de financement, leur montant s'élevant désormais à 3,5 milliards. Où trouver les 16 milliards qui font défaut ? Dans son projet, le Premier ministre conserve le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice), surtout favorable aux grandes entreprises. Si on le supprimait, on disposerait de 20 milliards d'économies pour financer les petites entreprises. Le développement de l'Internet menace de tuer le petit commerce, donc le coeur des cités et leur vie sociale. Aidons-le en répartissant l'argent de manière intelligente ! La réforme Bâle III a contribué à épuiser le crédit bancaire. Bpifrance joue le jeu, mais ne répond pas aux attentes.