Intervention de Gilbert Barbier

Commission des affaires sociales — Réunion du 9 avril 2014 : 1ère réunion
Mise en oeuvre du plan cancer — Audition de Mme Agnès Buzyn présidente de l'institut national du cancer inca

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier :

Je me joins aux remerciements qui vous ont été adressés pour cette présentation très claire. Je rejoins les interrogations de Catherine Deroche sur le Gardasil : alors que la presse relaie très largement les inquiétudes sur ce vaccin, les pouvoirs publics ne devraient-ils pas prendre position de manière plus ferme ? La même question pourrait être posée pour les vaccins contre les hépatites B et C. D'une manière générale, certains protocoles font l'objet d'intenses discussions qui inquiètent légitimement les patients, s'agissant par exemple du dépistage du cancer de la prostate ou du traitement préventif du cancer de la thyroïde : sur tous ces sujets, la Haute Autorité de santé (HAS) pourrait mettre à jour ses recommandations. Si je considère le Plan cancer comme un très bon plan, je pense donc que beaucoup de patients attendent une ligne et une direction claires de la part des pouvoirs publics.

Je m'interroge également sur les modalités de la définition des indicateurs de qualité. Dans certaines spécialités chirurgicales, on considère que la sécurité n'est pas garantie en-deçà de 30 à 40 interventions par an. Ne devrait-on pas plutôt se fonder sur l'évolution des malades ?

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