Pouvons-nous admettre le niveau d’endettement et de déficit de notre pays ? Pouvons-nous attendre pour procéder à des réformes ? Non ! J’ai d’ailleurs indiqué hier ici même que je considérais que, au-delà du travail qui avait été engagé sur la décentralisation par Marylise Lebranchu, nous aurions dû commencer par des réformes de structures beaucoup plus lourdes avant de traiter la question des modes de scrutin. Lors de la présentation de ces textes de loi, j’avais dit exactement la même chose en répondant à diverses interpellations.
Eh bien, il est temps de faire ces réformes ! Elles sont sur la table, et il va y avoir un débat.
La suppression des conseils généraux n’est pas une idée nouvelle ; elle est même portée par des personnalités de toutes sensibilités politiques.