Le 3 juin, à l’occasion du printemps des territoires, lorsque sera calée la mise en œuvre de la programmation du deuxième pilier de la PAC, on aura une réflexion sur le monde rural, son développement et, notamment, l’urbanisme rural. Comment repense-t-on les centres-bourgs ? C’est une question très importante, et je souhaite vivement qu’un véritable travail soit accompli sur ces problématiques.
J’ai rappelé les outils qui figurent actuellement dans la loi, mais ils ne sont pas encore suffisants. Il existe cette hypothèse des 1 %, mais il faut saisir l’occasion offerte par ce projet de loi d’avenir pour l’agriculture pour marquer un changement de stratégie, un peu comme ce fut le cas avec la loi ALUR, car on ne peut plus continuer à gaspiller l’espace !
Comme je le disais tout à l’heure, d’ici à 2030-2040, la France sera peut-être le pays le plus peuplé de l’Union européenne : notre population pourrait s’accroître de 10 millions, soit le nombre de personnes vivant aujourd’hui en région parisienne. Voilà qui fait prendre conscience du changement d’échelle, non ?...
Quand je vois la manière dont l’étalement urbain s’est fait, en particulier dans un certain nombre de villes du Sud-Ouest, je considère que nous devons vraiment traduire dans les discours, dans les prises de position, notre volonté de changer la logique qui a prévalu depuis vingt, trente ou quarante ans dans la plupart des territoires.
Je suis donc parfaitement mobilisé sur ce sujet et parfaitement conscient des questions qui sont posées. On a commencé à apporter des réponses, en mettant en place de nouveaux outils, mais il faudra sûrement aller encore plus loin.