Je veux saluer l’analyse des SAFER que vient de faire M. le ministre.
Je trouve notre collègue Nathalie Goulet quelque peu cruelle dans ses piqûres de rappel. Sa main n’est pas très douce… Il est très clair que nous avons besoin de structures du type des SAFER.
Certes, il y a eu, ici ou là, quelques dérives, ainsi que l’a montré le rapport de la Cour des comptes. Toutefois, pour voir fonctionner de telles entités en Basse-Normandie, qui est plutôt une terre d’équilibre, je puis témoigner que, sans les SAFER, nous aurions eu beaucoup plus de difficultés à installer un certain nombre de jeunes agriculteurs.
Mes chers collègues, je vous renvoie à quelques opérations phares menées autour de la ville de Caen, qui ont été très bien gérées par la SAFER, en partenariat avec le conseil régional de Basse-Normandie. Dans le cadre de l’abbaye du mont Saint-Michel, nous avons trouvé un équilibre entre l’action des SAFER, sur la problématique purement agricole, et celle de l’établissement public foncier, pour ce qui concerne la partie plus urbanisée. Cela a valu à l’un de nos SCOT de recevoir un prix d’excellence dans le cadre du Grenelle.
J’invite tous mes collègues qui, comme moi, président des pays ou des SCOT, à ne pas mettre ces différentes structures en opposition. Bien au contraire, il faut les mettre en synergie, pour éviter les incompréhensions.
Puisque nous en sommes parvenus, dans l’examen du projet de loi, à l’article relatif aux SAFER, je tiens à saluer leur rôle, au bénéfice des agriculteurs de ce pays.