Au-delà de ces considérations techniques, permettez-moi de rappeler l’objectif politique qui justifie notre refus de revenir en arrière.
Nous avons constaté que, aujourd'hui, dans notre agriculture, les formes sociétaires sont parfois utilisées pour accélérer l’agrandissement des exploitations. Trois exploitations s’organisent en forme sociétaire, mais, très rapidement, il n’en reste plus qu’une, ce qui était prévu dès le départ. De tels agrandissements, sans installation, se faisaient sans que les SAFER puissent intervenir.
De façon stratégique, nous donnons aujourd'hui la possibilité aux SAFER d’avoir un droit de préemption dans les parts sociales des formes sociétaires, afin d’éviter les agrandissements au sein de ces formes de sociétés, sur lesquels elles n’avaient aucune possibilité d’intervenir. Tel est notre objectif. Nous n’en avons pas d’autre.
À l’instar de M. le rapporteur, j’émets donc un avis défavorable sur cet amendement.