La situation est telle que nous n’en sommes plus à devoir renouveler les générations d’agriculteurs mais bien à devoir encourager de nouvelles personnes, tous parcours et âges confondus, à s’engager dans le métier. Fait nouveau depuis quelques années, les candidats sont là, mais ils ne sont pas forcément tout jeunes. En 2010, sur les 13 243 nouveaux agriculteurs, 64 % avaient plus de quarante ans.
C’est dire que les dispositifs incitatifs ne sont plus adaptés. Nous savons que la barrière des quarante ans est fixée par le droit communautaire, mais l’exonération des cotisations sociales – assurance-maladie, invalidité, maternité – est une décision française. Cette exonération pourrait donc être étendue au-delà de la barrière des quarante ans, en prenant comme point de référence l’âge légal du départ en retraite à taux plein.