Les subventions aux céréaliers coûtent 170 euros par an et par habitant !
Nous contestons le dispositif de l’article 18 bis, car il ne prend en compte qu’une seule dimension, celle de l’élevage, et ne prévoit qu’un seul outil, la gâchette !
Nous devons et pouvons gérer la cohabitation entre le pastoralisme et le loup, mais cette dernière doit être réinventée. L’Italie a su le faire. Pourquoi la situation est-elle bloquée en France ? Parce que vous avez fondé le développement de l’élevage ovin sur cinquante ans d’éradication du loup, avec le recours à l’insémination artificielle et des troupeaux où tous les animaux ont le même âge. Il faut s’adapter et inventer d’autres modes d’élevage, afin que tout le monde puisse cohabiter.
D’ailleurs, en raison du changement climatique, il y aura plus d’herbe dans les estives, dans les zones intermédiaires et dans les vallées, mais moins de fourrage, et les céréales coûteront plus cher. La profession devra, par conséquent, muter : la cohabitation avec le loup n’est un aspect de cette évolution.
Pour conclure, je dirai que le loup n’est vraiment pas malin : il s’installe et prospère dans les départements concernés par la prochaine élection sénatoriale ! §Les écologistes, quant à eux, s’inscrivent dans la droite ligne de la convention de Berne ; ils préfèrent la science, le savoir et le dialogue aux fusils !