Depuis le début de l’examen du projet de loi, nous nous sommes efforcés, d’une part, de promouvoir une évolution des systèmes de production passant par l’adoption de bonnes pratiques agronomiques et, d’autre part, de lutter contre la simplification à outrance, qui favorise la propagation des maladies. Il existe des produits curatifs ou préventifs facilement utilisables en complément : ceux qui relèvent d’une catégorie connue sous l’acronyme PNPP, les préparations naturelles peu préoccupantes.
De quoi s’agit-il ? Du fameux purin d’ortie, mais aussi de l’argile, du petit lait, du vinaigre blanc, etc., bref de solutions simples qui devraient être facilement mobilisables, mais qui doivent suivre le chemin de reconnaissance et d’autorisation de tous les pesticides avant d’espérer arriver jusque chez les agriculteurs.
La voie de reconnaissance simplifiée est somme toute inefficace, puisqu’aucune PNPP n’a été autorisée depuis 2009. Il est donc temps que nous sortions les PNPP de la liste des produits phytosanitaires, comme l’ont fait nos voisins allemands et espagnols.