Le problème, c’est que ceux qui ont cédé à cette impulsion, sans bien mesurer ce qu’implique le fait d’avoir un chien ou un chat à la maison, risquent ensuite de l’abandonner. C’est alors aux collectivités territoriales, aux chenils, de récupérer ces animaux et de s’en occuper !
Notre objectif est donc de resserrer les dispositions en la matière, afin d’éviter que les animaux ne soient achetés sur les foires simplement parce qu’ils sont mignons.
L’amendement n° 808 rectifié tend à réduire le champ des possibilités de vente, en la réservant notamment aux seuls professionnels. Certaines personnes viennent sur les marchés pour vendre leurs animaux, comme s’il s’agissait d’une brocante ; ce n’est pas possible ! Nous avons un devoir : penser au bien-être des animaux et mettre ceux qui veulent en acheter en face de leurs responsabilités. C’est aussi l’enjeu du présent texte. Il y a trop de laisser-aller dans ce domaine, avec des conséquences qui, je le répète, pèsent finalement sur les collectivités.