Cet amendement tend à instaurer un programme national de protection et de respect du bien-être des animaux d’élevage. Cette fois, je ne parle pas du vécu des animaux, mais bien de ce qui arrivera aux éleveurs.
Tout est affaire d’anticipation, d’équilibre et de respect des intérêts des uns et des autres.
Avant que ne s’imposent des règles européennes qui ne vont pas manquer d’être adoptées et pourraient mettre en difficulté des éleveurs qui se seraient engagés dans des pratiques contestables sous la pression de ceux avec lesquels ils ont conclu un contrat – des banques pressées de recouvrir leurs intérêts ou des fournisseurs de procédés uniquement tournés vers la productivité –, l’État serait bien avisé d’entamer avec la profession et tous les partenaires une réflexion, pour aboutir à un plan d’actions programmées.
Ce programme national constituerait un louable accompagnement de la mutation attendue et éviterait à certains éleveurs et transformateurs de s’engager sur de fausses pistes. Il aurait aussi le mérite de permettre à notre pays de mettre sa réglementation en ordre, avant que ne tombent les dates limites, puis les obligations de payer des pénalités.