Je m’en félicite.
Reste encore des articulations non cadrées avec les sites, les communautés d’universités, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation, les ESPE, et autres partenaires.
Je souhaite en l’espèce vous alerter sur les incidences possibles de l’IAVFF sur la santé.
En positionnant les écoles vétérinaires au sein d’un ensemble très agricole dans lequel domineront des entités comme l’Institut national de la recherche agronomique, l’INRA, n’allez-vous pas les conduire à s’éloigner de fait des excellents travaux sur lesquels elles se mobilisaient et qui concernaient les convergences entre santé animale et santé humaine ?
Je ne parle pas seulement du typhus, de la tularémie, des brucelloses et salmonelloses, ou encore de la maladie de Lyme. Je tiens aussi à vous alerter, mes chers collègues, sur les maladies émergentes, dont 80 % sont des zoonoses.
Les virus grippaux, le SRAS ou le virus Ebola nous invitent à persévérer dans des synergies entre recherches sur la santé humaine et la santé animale.
Alors que l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, et l’Office international des épizooties, l’OIE, commencent à mieux travailler ensemble, je crains que la migration des écoles vétérinaires et de leurs laboratoires mixtes au sein d’un ensemble dont les acteurs ont souvent fait de la productivité leur seul critère ne soit une régression du point de vue de la pluridisciplinarité.
J’espère au moins que des liens solides seront noués avec l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, l’AVIESAN, alors que la future proximité des écoles vétérinaires et de l’INRA risque de les enfermer dans une autre alliance nommée Alliance pour l’environnement, ou ALLENVI. (