Le lien, c'est le ministère. La coordination, elle se fait au niveau du ministère. L’articulation et la coordination, et je ne sais pas si vous partagez ce point de vue, donnent alors un sens à ce beau et vieux ministère, un sens par rapport à son histoire, et pour qu’il se projette vers le futur. Voilà l’enjeu !
La coordination se fait avec une administration qui existe, au travers de contrats passés avec l’enseignement privé, avec les maisons familiales rurales et, bien sûr, avec l’enseignement public. Pour que cela fonctionne, vous le savez, cet équilibre global est nécessaire. Oui, c'est le ministère qui assure la coordination. Et c'est bien parce que je considère que, pour l’avenir, dans les domaines forestiers, agronomiques et vétérinaires, ce grand ministère a un sens que l’on est en train de structurer le supérieur et le secondaire.
Je rajoute un point concernant la coordination et le lien. Dans cette loi, madame Férat, vous avez parlé de valorisation des acquis lorsque l’on a suivi une préparation dans une école sans en avoir obtenu le diplôme. Je l’ai accepté, et c'est très bien : au fur et à mesure, on fait progresser tout le monde. C'est désormais dans le texte.
Ce que l’on fait aussi, et qui n’existait pas, ce sont des passerelles du secondaire vers le supérieur pour les bacheliers de l’enseignement agricole. Combien de formations de BTS à vocation agricole sont aujourd'hui occupées, en raison de phénomènes que nous connaissons bien, par des élèves de l’enseignement général ! Il faut que l’on permette de poursuivre.
Il faut aussi et surtout que tout le cursus soit continu des techniciens supérieurs aux ingénieurs ! Là est l’objectif ! Cela part d’un enseignement public, d’un enseignement privé, des maisons familiales rurales, puis l’on remonte au fur et à mesure. On cherche à tirer tour le monde vers le haut et, en particulier, vers le supérieur.
Il y a donc bien ici une architecture, une coordination. C'est le ministère et sa direction générale de l’enseignement et de la recherche qui auront cette mission. Quand j’ai dit que cette mission me revenait personnellement, naturellement, je plaisantais. Elle reviendra aussi à ceux qui suivront et je suis sûr que l’on est attaché, ici, à ce ministère de l’agriculture et de la forêt, et à tout l’ensemble qu’il représente.
Il n’y a donc pas d’incohérence.