Intervention de Yves Lévy

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 15 avril 2014 : 1ère réunion
Audition de M. Yves Lévy candidat désigné aux fonctions de président de l'institut national de la santé et de la recherche médicale inserm — Examen de l'avis et vote

Yves Lévy, candidat proposé par le Président de la République aux fonctions de président directeur général de l'INSERM :

Les décrets d'application de la loi ESR se mettent en place les uns après les autres. La loi précise que la procédure de recrutement s'effectue selon les statuts de l'organisme. Ni le directeur du CNRS ni celui de l'INSERM n'ont pu changer ceux-ci avant leur renouvellement. C'est pourquoi les ministres concernées ont décidé d'appliquer simplement l'esprit de la loi, ainsi que l'a recommandé le Secrétariat général du Gouvernement. Les décrets concernant les lanceurs d'alerte, eux, seront prochainement mis en place et appliqués au niveau de l'INSERM.

Je connais bien les recherches sur la phagothérapie, que développe un de mes collègues de Villeneuve Saint-Georges. Je lui ai conseillé de passer par les procédures habituelles de demande de financement pour conduire une étude qui montrera l'avancée que cela constitue. L'INSERM a toujours été attentif à cette question, qui suscite aujourd'hui un intérêt partagé, tant au niveau européen qu'en France, au ministère de la défense. Quant à l'hémoglobine hyperaffine, les chercheurs académiques impliqués recevront tout notre intérêt.

Une réflexion est en cours sur le site de Saint-Étienne, évoqué par M. Vincent. L'INSERM est très impliqué à Lyon et à Saint-Étienne, mais nous vivons une période de contrainte budgétaire qui réduit notre latitude de développement. La règle est de savoir comment optimiser les moyens dans nos coopérations avec les acteurs locaux.

La médecine animale sur laquelle vous m'interrogiez, madame la Présidente, est l'un des objectifs posés par Aviesan. Un nouvel organisme travaillant dans ce champ considérable aurait parfaitement sa place. Le partenariat entre les études portant sur la santé animale et sur la pathologie chez l'homme s'impose.

L'inter-alliances est quasiment naturelle du fait de la structuration des alliances. Elles se sont notamment réunies pour définir des recommandations qui ont servi de base à la programmation de l'ANR et à l'ouverture de financements. Le partenariat inter-alliances est organisé au niveau du ministère où les présidents des différentes alliances discutent des actions communes une fois par mois avec la Direction générale de la recherche et de l'innovation (DGRI) et les cabinets.

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