S’agissant de la desserte ferroviaire entre Clermont Ferrand et Lyon, elle relève de la compétence des régions, dont nous savons combien l’implication est importante dans le domaine du ferroviaire. Il ne nous appartient pas d’intervenir dans les choix des autorités organisatrices régionales, notamment en termes de renouvellement du matériel roulant, mais des perspectives existent. Dans quelques minutes, j’assisterai, aux côtés de certaines autorités régionales, à une signature de contrats pour des rames Régiolis. Nous faisons pleinement confiance aux régions pour prendre les décisions qui répondront au mieux aux besoins de mobilité des habitants.
S’agissant de l’état de l’infrastructure, nous avons deux priorités.
J’ai tout d’abord, avec RFF, lancé un grand plan de modernisation du réseau, qui doit être décliné territorialement. Cela nous permettra d’avoir un réseau ferroviaire qui renoue avec les investissements, alors que nous avons connu un sous-investissement chronique depuis des années.
Ensuite, le volet « mobilité » des contrats de plan État-région, ou CPER, permettra aussi, dans le cadre régional, d’envisager la modernisation des lignes ferroviaires Clermont-Ferrand–Paris et Clermont-Ferrand–Lyon.
À court terme, RFF procédera dès la fin de 2014 au renouvellement des voies dans le tunnel de Saint-Martin d’Estréaux, à la frontière entre les régions Rhône-Alpes et Auvergne. Ces travaux d’ampleur permettront d’améliorer durablement les conditions de sécurité et, surtout, d’accroître la performance des circulations sur la ligne.