Vous connaissez tous le manque de cohérence des financements croisés, des compétences imbriquées, même si elles ont pu présenter des avantages. Le 9 avril, j’ai détaillé devant vous quatre axes de réformes : des régions élargies, dotées de compétences approfondies ; des intercommunalités redessinées, plus grandes et plus fortes ; des collectivités aux compétences clarifiées, avec la suppression de la clause de compétence générale ; enfin, une simplification majeure avec la suppression des conseils départementaux, qui donnera lieu à débat.
J’entends les critiques, les interrogations qui sont formulées. Mais je l’affirme de nouveau : moderniser nos collectivités, c’est clarifier leurs domaines d’intervention, ajuster leur périmètre pour affronter l’avenir. C’est aussi leur permettre de s’adapter à la diversité de nos territoires.
Nous devons être attentifs à cette diversité, aux territoires qui souffrent le plus, qu’il s’agisse de banlieues ou de zones rurales, aux communes, situées en métropole comme dans les outre-mer, qui se trouvent le plus en difficulté en raison de recettes très faibles du fait de la présence de nombreux de quartiers populaires. Ce travail devra être fait.
Enfin, nous en sommes bien conscients, il convient de tout faire pour préserver la capacité d’investissement des collectivités.