Aujourd’hui, on nous explique le contraire ! Évidemment, on trouvera toujours un macro-économiste pour défendre une thèse ; mais reconnaissons que cela a de quoi nous plonger dans une certaine perplexité.
À la même époque, on nous assurait aussi que la politique de réexamen des fonctions de l’État qui avait été lancée sous la présidence de M. Sarkozy avait tous les défauts du monde : la révision générale des politiques publiques n’aurait été qu’un coup de rabot arbitraire, technocratique et décidé sans concertation.
Il semble pourtant que l’on cherche aujourd’hui à mettre en place un dispositif à peu près identique. Il faut cependant reconnaître que la modernisation de l’action publique, cette MAP prétendument plus intelligente, n’a rien produit, en tout cas rien de quantifiable en matière de réduction de la dépense publique ou de mise en œuvre de quelque réforme structurelle que ce soit.
En définitive, que retiendront l’opinion et les journalistes ? Que le Gouvernement fait semblant de se rallier à certaines recettes inspirées par des positions qui ont pu être prises par la droite ou par le centre. Telle est, du moins, l’objectif de l’opération de communication en cours, qui peut-être se retournera contre ses auteurs.
Je pense au basculement de la charge fiscale de l’impôt de production vers l’impôt de consommation, même s’il est tardif et insuffisant.