Absolument !
Ce n'est pas parce que c'est l'État qui paye que plusieurs millions d'euros doivent nécessairement être mis en réserve, au motif que le trésorier estime préférable d'avoir de l'argent de côté ! Cet argent est ensuite placé dans une banque, ce qui permet d'en tirer des intérêts. Or, tel n'est pas le but ! Il s'agit, en effet, d'argent public et notre objectif, c'est la trésorerie zéro, seul indice d'une bonne gestion.
Dans ce cas particulier, après l'appel lancé par M. le ministre en faveur d'une diminution de la réduction de crédits prévue par cet amendement, je me tourne vers M. le rapporteur spécial. Peut-être, en effet, y aurait-il moyen de trouver une position intermédiaire.
Dans un an, la commission des finances organisera, dans un climat extrêmement serein, l'audition de M. le président Jacques Blot et de M. le directeur général Olivier Poivre d'Arvor. Nous constaterons avec eux les progrès accomplis. À cette occasion, naturellement, nous inviterons les rapporteurs pour avis des commissions des affaires culturelles et des affaires étrangères.