Intervention de Aymeri de Montesquiou

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 29 avril 2014 : 1ère réunion
Programme de stabilité — Communication

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

Le rapport que nous venons d'entendre ne cite pas un chiffre pourtant significatif : l'écart entre la dépense publique française et celle de nos voisins, qui est de dix points. Notre État est boursouflé et impotent. La nécessité de mener les réformes dont parle Fabienne Keller est évidente. Au lieu de prétendre intensifier ou accélérer la politique menée jusqu'à présent, le Premier ministre devrait avoir la capacité, comme Laurent Fabius en son temps, d'affirmer qu'il mène une autre politique. Avec l'idée que la baisse des dépenses serait plus récessive que les hausses d'impôts, nous nous retrouvons après deux années avec un manque à gagner de 15 milliards d'euros.

Les collectivités vont réduire leur investissement : la plupart des communes vivent sur un pied modeste. Par quoi le remplacer ? La logique voudrait que ce soit l'investissement direct étranger (IDE). Or la taxe imbécile à 75 %, qui ne concerne aucun d'entre nous, fait horreur à New York et à Londres : les IDE ont baissé de 77 %, chiffre colossal. Il faut redonner aux Français l'envie d'entreprendre et aux étrangers d'investir chez nous. Sinon, nous aurons mécaniquement un investissement moindre, donc plus de chômage et plus de dépenses sociales. Il faut inverser la politique suivie par le dernier gouvernement !

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