Le budget des éditions, en déficit de près de 100 000 euros au moment du référé, est revenu à un quasi-équilibre, à 10 000 euros près : il convient de souligner les efforts accomplis par l'institution dans sa politique éditoriale.
L'amélioration de la gestion de l'ensemble de l'école requiert une gestion de site commune entre l'école d'architecture de Paris-Malaquais et l'ENSBA : les deux institutions n'ont presque aucun lien entre elles alors qu'elles sont sur le même site, ce qui pose un certain nombre de problèmes, notamment pour finaliser le schéma directeur des travaux engagés sur l'ensemble du site. L'opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) a confié la réalisation de ce schéma directeur à un bureau d'études. Quatre scénarios de rénovation sont envisagés. Évidemment, il faut engager de façon assez urgente, à la fois des travaux de sûreté, de structure interne et de mise aux normes énergétiques sur lesquels on ne peut pas faire l'impasse, et des travaux relatifs au clos et au couvert. Le total est pour l'instant chiffré à 47 millions d'euros TTC, ce qui demandera de mobiliser des crédits importants dans les années à venir afin de pouvoir continuer à accueillir le public et les étudiants dans des conditions admissibles par la commission de sécurité.
D'une manière générale, les questions de contraintes budgétaires sont importantes, mais l'ENSBA fait partie de nos priorités. Nous sommes très vigilants et ferons en sorte que l'école puisse continuer à assumer son statut d'établissement d'excellence de rang international dans l'enseignement artistique.