J'ai écouté avec intérêt les développements liés à la chute assez vertigineuse du nombre des étudiants étrangers au sein de l'école, dans des délais relativement courts. Selon vous, cette évolution, qui traduit l'incapacité de l'école à être reconnue sur le plan international, s'explique-t-elle par un problème d'image, de visas, de concurrence, ou encore, de lisibilité ? Où vont ces étudiants potentiels qui auraient pu venir en France ?
Ma seconde remarque devrait plaire à notre collègue Yann Gaillard : j'ai entendu les chiffres relatifs aux subventions de l'État dans le domaine culturel des beaux-arts ; en tant que président d'une assemblée délibérante d'une collectivité territoriale, je préfèrerais pour ma part, plutôt que de consacrer six millions d'euros à une fouille sur une petite zone d'activité, en allouer un peu aux beaux-arts ; je pense que cela serait beaucoup plus efficace que de trouver des marques de tronc sur un terrain sans intérêt... Si vous voulez de l'argent, essayez de convaincre le ministère de la culture pour qu'il arrête de nous enquiquiner avec des fouilles de cette nature !