Nous nous situons ici dans la logique de notre amendement précédent, qui est celle d’une amélioration de la gratification des stagiaires.
En effet, le présent amendement tend à rendre cette gratification progressive en fonction de deux éléments essentiels : la durée du stage et le niveau d’études du stagiaire.
On peut légitimement supposer qu’un stagiaire de niveau master sera plus efficace, aura des compétences accrues et sera bien plus performant dans l’entreprise qu’un stagiaire de niveau licence.
De même, il nous semble souhaitable que les stages les plus longs soient les mieux rémunérés, dans la mesure où l’efficacité du stagiaire progresse avec la durée de la présence au sein de l’entreprise.
Il s’agit également d’une forme de responsabilisation des employeurs, afin qu’ils évitent le recrutement permanent de stagiaires.
Afin de rendre cette mesure opérante, elle ferait l’objet d’un décret élaboré en lien avec les organisations syndicales et les associations représentatives des étudiants.