Merci pour cette présentation claire. Je reviens tout juste d'Abu Dhabi. Personne ou presque ne souhaite revivre Copenhague. Le succès de Paris viendra de ce que les acteurs seront mis en mouvement. Le climato-scepticisme recule, certes. Mais, face à l'ampleur des efforts à réaliser, le climato-fatalisme progresse. Se replier sur son territoire national serait la pire des solutions. Au lendemain de la COP, nous devrons donc accréditer l'idée que les objectifs de la COP sont accessibles. C'est également l'objectif du sommet de Ban Ki-Moon. J'ai présenté, avec les représentants des autres réseaux mondiaux de collectivités, le Compact of Mayors, qui complète assez bien la nomination de Michael Bloomberg ; nous présenterons à New York une synthèse des actions des villes - pas uniquement les grandes.
J'ai aussi assisté à l'atelier finance. À entendre la secrétaire exécutive de la CNUCC Christiana Figueres, la question du Fonds vert demeure centrale. Si les pays développés ne tiennent pas l'un des rares engagements pris à Copenhague, il n'y aura pas de confiance tissée avec les pays en développement, et donc pas d'accord à Paris... Nous devrons quoi qu'il arrive faire un effort financier, direct ou indirect.