Nous avons déjà évoqué la situation des avocats stagiaires à l’occasion de textes antérieurs qui traitaient des stages, notamment en 2009 et, à cette époque, il nous avait déjà été répondu que les élèves avocats n’étaient pas concernés : je ne mets donc pas spécifiquement en cause l’actuel gouvernement.
Il n’en demeure pas moins que tous ceux d’entre nous qui ont travaillé sur la présente proposition de loi ont été informés par les responsables de l’Union des jeunes avocats de Paris que la secrétaire d’État nous ferait aujourd'hui la même réponse que celle qui nous avait été précédemment apportée, mais que, selon eux – et ce sont évidemment des juristes, ce que je ne suis pas –, le texte s’applique bien aux cabinets d’avocats.
Les jeunes avocats nous rappellent que 3 500 élèves avocats doivent effectuer un stage obligatoire de six mois dans un cabinet d’avocats, un stage qui semble bien relever de ce texte. Ils nous ont adressé une note précisant que, dans la loi de juillet 2013 qui modifiait le code de l’éducation – c’était vous-même qui l’aviez présentée, madame la secrétaire d'État –, la question de l’application aux élèves avocats s’était déjà posée : vous aviez alors indiqué que des décrets seraient pris pour exclure certaines professions, dont celle d’avocat. Or, à ce jour, aucun décret n’a été publié. Dans ces conditions, nous voterons l’amendement présenté par Mme Génisson.