… des congés d’adoption, de maternité ou de paternité. Pour cette raison, j’émets un avis défavorable sur cet amendement.
J’émets également un avis défavorable sur l’amendement n° 23. En effet, les droits aux congés sont des droits salariaux. Or, nous l’avons répété à maintes reprises, il s’agit là de périodes de formation.
En outre, le texte dont nous débattons aujourd’hui impose, pour les stages de plus de deux mois, que la convention conclue mentionne la possibilité de congés et d’autorisations d’absence, notamment pour des examens. Cette disposition est de nature à permettre aux stagiaires de bénéficier de journées d’absence pendant la durée de leur stage.
Concernant l’amendement n° 48 rectifié, je ne vois pas comment on pourrait prévoir des dispositions différentes pour des jeunes de seize ans et des jeunes de dix-huit ans : les uns n’auraient pas le droit d’accéder au restaurant de l’entreprise, les autres si… Un tel dispositif me semble être source d’inégalités absolument préjudiciables, d’autant que les jeunes inscrits dans les filières professionnelles sont souvent issus de milieux moins favorisés que la moyenne. §Il nous paraît important qu’ils aient accès au restaurant d’entreprise, lorsqu’une telle structure existe, qu’ils bénéficient éventuellement de titres-restaurant et que l’on prenne en charge leurs frais de transport. C’est une mesure de justice et d’équité.