Une telle gratification – c’est la raison pour laquelle en liaison avec le ministère de la santé, nous avions exclu du champ de la loi du 22 juillet 2013 les auxiliaires médicaux –représenterait un montant de près de 600 millions d’euros, à la charge principalement des établissements de soins ; on voit bien la difficulté.
Par ailleurs, il convient de souligner que les étudiants paramédicaux peuvent bénéficier de l’indemnisation de contraintes liées à l’accomplissement de leur stage – article L. 4381–1 du code de la santé publique – et que certains d’entre eux perçoivent des indemnités de stage versées par les établissements de santé support ou gestionnaire.
Je vous donne quelques exemples : infirmier première année, 230 euros pour dix semaines de stage ; ergothérapeute deuxième année, 360 euros pour douze semaines de stage : masseur-kinésithérapeute troisième année, 800 euros pour vingt semaines de stage.
Il est vrai que ce n’est pas globalement satisfaisant, mais, en l’état actuel du contexte budgétaire que connaissent les établissements de soins, nous mettrions gravement en danger leur équilibre financier en remettant les auxiliaires médicaux dans le droit général des gratifications de stage.
Pour ces raisons, j’émets un avis défavorable.