Quatrièmement, enfin, je tiens à rassurer la Haute Assemblée : loin d’effrayer, ce texte est de nature à restaurer la confiance des jeunes dans le monde du travail, dans toute sa diversité, mais aussi leur confiance dans leur avenir. En effet, les stages vont permettre aux étudiants d’infirmer ou de confirmer leur vocation dès le premier cycle universitaire, au cours duquel ils restent insuffisamment pratiqués. À ce jour, je le rappelle, seuls 3 % des étudiants des universités bénéficient d’un stage au cours de leurs deux premières années d’études. Désormais, ces jeunes pourront être immergés très tôt dans les conditions du métier auquel ils aspirent. Il s’agit là d’un enjeu capital pour l’avenir de notre jeunesse, donc pour l’avenir du pays tout entier.
Pour garantir le bon équilibre auquel nous sommes parvenus, chacun a su faire les concessions nécessaires. Certains peuvent considérer que cette proposition de loi ne va pas assez loin ; d’autres peuvent juger qu’elle va trop loin. Pour ma part, il me semble que nous avons atteint l’équilibre adéquat, et je ne voudrais pas que l’on ajoute du stress à l’occasion de ce texte qui, je le répète, est à même de rétablir la confiance. Or le meilleur moyen de rendre confiance à notre pays, c’est de donner confiance à nos jeunes !
De nouveau, je vous remercie toutes et tous de la qualité de nos débats et du bon résultat auquel nous avons abouti.