Nous sommes à 5 ou 6 % du marché national ; je serais ravi que l'on en soit à l'obligation de réguler, mais c'est encore bien loin !
S'agissant de la couverture des territoires peu denses, nous prévoyons d'investir 50 millions par an dans des projets cofinancés, y compris sur des appels d'offres AMII, toutes technologies confondues ; cela ouvre la possibilité d'intervenir partout.
Quelle est la stratégie de notre offre aux entreprises ? Depuis l'ouverture du marché de la téléphonie fixe en 1998, la concurrence n'a guère porté ses fruits puisque l'opérateur historique conserve encore 70 % de ce marché, Numericable et SFR en représentant 20 %. Notre rapprochement est donc l'occasion, la première, de faire jouer la concurrence dans le fixe, à travers la création de valeur et de services. La fibre permettra également de proposer le très haut débit aux petites entreprises, ce dont elles manquent trop souvent aujourd'hui.