Je signale que la politique de développement ne finance déjà plus le soutien aux énergies fossiles ; à la limite, donc, la disposition dont il est question n’est pas nécessaire.
Toutefois, l’ambition dont cet amendement est porteur peut sembler intéressante : il faut donner un cap aux entreprises, tout en étudiant soigneusement les conséquences économiques et environnementales des décisions et en se donnant du temps pour mettre en place la nouvelle stratégie.
Au demeurant, je vous rappelle qu’une étude d’impact a été demandée sur ces questions. Même si l’on ne peut pas préjuger ses résultats, on sait pertinemment qu’il est possible d’aller plus loin, et cela grâce aussi aux progrès de la recherche, dont l’importance doit être signalée.
Sur cet amendement, je m’en remets à la sagesse du Sénat.