Ce matin, plusieurs orateurs ont souligné que l’aide directe par la voie de subventions était aujourd’hui bien trop faible. Seulement quelques centaines de millions d’euros, soit une part minime de l’aide publique au développement, sont consacrées aux pays les moins avancés. De fait, ceux-ci n’ont pas accès ou ont très peu accès aux autres formes d’investissement, notamment aux prêts.
Il est assez étonnant que, aux termes du présent texte, la France concentre ses interventions sur les pays du Sahel. C’est un peu comme si, faisant le constat du peu de moyens disponibles, nous choisissions de réduire la liste des pays bénéficiaires plutôt que de nous demander enfin s’il ne conviendrait pas d’accroître l’aide au profit des pays les moins avancés ; car c’est bien la question clé !