Intervention de Louis Nègre

Réunion du 3 juin 2014 à 14h30
Réseau d'infrastructures de recharge de véhicules électriques — Adoption en procédure accélérée d'une proposition de loi dans le texte de la commission modifié

Photo de Louis NègreLouis Nègre :

En ce qui concerne tout d’abord l’évolution de la filière du véhicule électrique, il faut souligner que celle-ci est une vraie filière industrielle d’avenir et d’excellence. Les constructeurs français captent 80 % du marché, contre 53 % pour les autres véhicules particuliers. La France est le premier marché du véhicule électrique en Europe, et le troisième mondial.

La filière repose, en France, sur des atouts considérables : une filière automobile puissante, qui possède les compétences nécessaires et nous permet de détenir cette avance technologique ; une ingénierie et un centre de recherche, le CEA, renommés ; un constructeur mondial, Renault, qui mène une politique très volontariste, avec 4 milliards d’euros d’investissements ; un mix énergétique favorable, ne produisant pas de gaz à effet de serre car il est à base d’énergie nucléaire ; une politique industrielle d’État qui, malgré quelques ralentissements malheureux et l’alternance de sensibilités politiques différentes, trace néanmoins sa route, depuis le Grenelle 2, en 2010, à l’inscription, en 2013, de cette filière au sein des trente-quatre plans de la nouvelle France industrielle, en passant par le Livre vert, en 2011, dont j’ai eu l’honneur d’avoir la responsabilité, les missions Hirtzman, en 2012, et Vuibert, aujourd'hui, ainsi que les appels à manifestation d’intérêt successifs.

Le véhicule électrique est donc, à nos yeux, une filière stratégique pour la France, qui doit susciter l’union sacrée de tous les acteurs, …

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