De nombreux membres de l'Assemblée parlementaire de l'Otan se sentent trahis par la Russie, qui a envahi la Crimée, alors que nous avions engagé depuis vingt ans un dialogue dans le cadre du conseil OTAN-Russie. Il était nécessaire de rassurer les pays voisins (Géorgie, Moldavie, voire Macédoine et Monténégro), d'autant que le maître mot était « Rebalancing » à la suite de la décision des Américains de porter une attention accrue à l'Asie.
Les analyses du FMI et de la Banque mondiale étaient très intéressantes, notamment à propos des conséquences de la guerre en Crimée sur l'économie russe : croissance stoppée ; évasion massive de capitaux et risques pour toute la région dans un contexte de croissance moins dynamique au Brésil ou en Chine ; montée des extrémismes, des droites, des mouvements nationalistes et anti-européens.
Le président de la Banque mondiale a parlé d'un voyage entrepris pour la première fois en commun avec des responsables de l'ONU, c'était dans l'Afrique des grands lacs. Il était temps qu'ils collaborent ! Il a également relevé l'importance de l'aide aux réfugiés qui s'élève à 7,5 milliards de dollars pour le Liban et 3,5 milliards de dollars pour l'Ukraine.
Pour le reste, il a été question du traité transatlantique, dont nous parlons tous les jours, négocié en ce moment dans un certain secret. Il serait particulièrement important de se faire communiquer le mandat de négociation.