Le déplacement de la délégation du groupe d'amitié France-Palestine au coeur de cette région si fortement imprégnée de religion et, à la fois, si peu pacifique aujourd'hui, aura permis de mesurer la souffrance de ceux qui l'habitent. La situation ne porte pas à l'optimisme. J'aimerais interroger nos collègues Gilbert Roger et Michèle Demessine sur leur sentiment à l'égard du mur qui sépare Israël des territoires palestiniens. Ce mur de la honte, qui dégrade fortement, je pense, la vie quotidienne et, en particulier, nuit au tourisme, m'apparaît comme un paradoxe historique dans la mesure où, de la sorte, Israël inflige un « ghetto » à un autre peuple.