Intervention de André Vallini

Réunion du 12 juin 2014 à 15h00
Questions cribles thématiques — Territoires ruraux et réforme territoriale

Photo de André ValliniAndré Vallini :

Monsieur le sénateur, avant toutes choses, je tiens à vous dire que j’ai la passion de mon territoire, de mon département. J’y suis né, j’ai été maire de ma petite ville natale, et je suis conseiller général du canton de cette ville depuis vingt-deux ans. J’aime beaucoup le département de l’Isère, et je m’investis totalement dans l’exercice des mandats locaux qui m’ont été confiés par le suffrage universel.

Pour autant, je ne suis pas attaché à l’institution du conseil général en tant que tel, créé voilà plus de deux cents ans, en 1789, et devenu une collectivité locale en 1871. Les choses bougent, la société évolue, monsieur le sénateur. On peut donc être attaché à son territoire, à son canton, à son département, et vouloir, dans le même temps, que les institutions s’adaptent à la société.

Je ne reprendrai pas les éléments de réponse que j’ai formulés précédemment. J’insisterai seulement sur la nécessité d’avoir des intercommunalités plus grandes, plus efficaces en matière de proximité, et des régions plus grandes, plus efficaces en matière de compétitivité.

J’en viens à la gestion des conseils généraux. J’ai la fierté, en treize ans, de ne pas avoir augmenté, avec mon équipe départementale, les impôts de l’Isère, qui est aussi le département le moins endetté de France en euros par habitant.

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