Madame la présidente, madame le rapporteur, mesdames, messieurs les sénateurs, je me félicite que chacun reconnaisse, sur l’ensemble de ces travées, que la privatisation des sociétés concessionnaires d’autoroutes a été une erreur. Le secrétaire d’État chargé des transports, pour sa part, l’a toujours dit avec force, et ce dès sa prise de fonctions.
Pour autant, il n’est pas possible de revenir en arrière, de renationaliser, pour les raisons évoquées par plusieurs d’entre vous. Le coût d’une telle renationalisation serait en effet, d’après les estimations, de 40 à 50 milliards d’euros, et l’État serait dans l’obligation, dans le même temps, de retrouver une capacité opérationnelle et de nouvelles compétences afin d’assurer l’entretien du réseau autoroutier.
Il convient néanmoins de mieux gérer les contrats de concession. Frédéric Cuvillier s’y emploie depuis deux ans.
Monsieur Karoutchi, des annonces seront faites la semaine prochaine concernant l’évolution de l’écotaxe. Vous comprendrez que je ne puisse pas vous en dire plus ce matin sur ce sujet.