Votre rapport nous interpelle à double titre : dans nos consciences individuelles mais également en tant qu'acteurs politiques.
Nos dépenses sociales représentent un tiers de notre PIB. En Allemagne, cette part ne s'élève qu'à un peu plus d'un quart. Comment expliquer qu'un tel écart ne conduise pas à des performances bien meilleures que dans les autres pays ?
De la même façon, les dispositifs d'aide, notamment ceux proposés par les conseils généraux, sont très nombreux et variés. Comment expliquer qu'ils ne puissent apporter de corrections suffisantes ?
Je suis frappé par le nombre de personnes que nous voyons dans la rue, en particulier à Paris. Il s'agit souvent de jeunes mères de familles avec leurs enfants. Quel regard a-t-on sur cette situation ?