Nous en sommes à la première étape de la réforme de la formation, qui a déjà enregistré d'importants résultats. Ainsi, l'augmentation de plus de 30 % du nombre d'étudiants dans les filières des masters « Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (MEEF), l'amélioration de la formation professionnalisante destinées aux professeurs, la recherche de meilleures conditions de travail et l'ouverture d'un plus grand nombre de postes que par le passé, ne peuvent que renforcer le soutien aux élèves.
Par ailleurs, la réforme des rythmes scolaires constitue une formidable opportunité pour les associations d'éducation populaire qui, comme dans ma communauté de communes forte de 9 000 habitants et de 900 élèves, réinvestissent l'école.
Cependant, comme notre collègue Mme Corinne Bouchoux, je reconnais que de nombreuses instances, qui sont acteurs des différentes réformes, ne communiquent pas assez entre elles. Par exemple, le foisonnement d'idées qui émane d'eux n'est pas toujours relayé vers le Conseil supérieur des programmes. Pourtant, la réforme des programmes ne doit pas se limiter à un échange entre experts ; il importe que les praticiens soient entendus. Enfin, monsieur le ministre, je salue votre enthousiasme.