Beaucoup de choses ont déjà été dites. Sans vouloir divulguer le contenu du projet de rapport de la mission commune qui n'a pas été adopté, certaines préconisations peuvent être émises, s'agissant notamment du choix de la journée pour les activités périscolaires, qui ne sauraient être cantonnées au vendredi après-midi. Une organisation en deux séances d'une heure trente est préférable à un fractionnement en quatre périodes de quarante-cinq minutes, bien plus difficiles à assurer pour des communes ne disposant pas des moyens suffisants. À cet égard, nous n'avions pas anticipé les effets dommageables de l'exemple de Lyon : contrairement à ce qui s'y pratique, le choix du vendredi après-midi doit induire la scolarisation le samedi matin ! En outre, il importe d'insister sur la gratuité de ces activités qui permettent à des écoliers, issus d'un milieu modeste, de découvrir d'autres horizons.
Enfin, je me ferai l'écho d'un article du journal La Croix qui présente le nouvel aménagement du temps scolaire comme favorisant l'essor d'activités patronnées par des associations religieuses. Prenons garde à ce que les bénéfices de cette réforme ne soient pas confisqués au détriment des enfants et au bénéfice des cultes ! Il faudrait que les rectorats préviennent un tel détournement avec force et vigueur ! Il va sans dire, à l'inverse, que la promotion de la laïcité dans la formation des élèves-professeurs stagiaires, comme vous l'avez évoquée, monsieur le ministre, suscite ma pleine et entière adhésion.