Nous avons mis en place des programmes plus ambitieux que nos capacités de financement, au risque d'en reporter la mise en oeuvre aux calendes grecques. Les grands investissements pourraient être portés par les très grandes entreprises, comme Vinci ou Eiffage... Vous avez entendu la demande de notre collègue des Hautes-Alpes s'agissant des autoroutes.
L'État et les collectivités territoriales sont dans une situation budgétaire difficile, ce qui freine les possibilités d'investissement. Où trouver les marges de manoeuvre nécessaires ? Certaines techniques, comme les partenariats public-privé (PPP), ont montré leurs limites. L'investissement est bon pour l'emploi, et entraîne des recettes de TVA. Comment progresser dans ce domaine ?
L'écotaxe était censée apporter de l'oxygène. Elle a été réduite à peau de chagrin. Certes, elle n'était pas populaire, mais elle aurait permis aux conseils généraux de financer des investissements utiles.
La France a pris du retard en matière de très haut débit, qui requiert des investissements lourds. Je n'en fais pas le reproche à la seule majorité actuelle : la responsabilité politique est partagée. Comment investir plus rapidement, pour améliorer notre compétitivité dans la guerre économique mondiale ?