Ces décisions sont prises dans d'autres palais nationaux.
Gérard Bailly a évoqué l'écotaxe. Je ne puis que constater avec lui que c'est une ressource d'investissement qui manquera. Les réseaux d'infrastructures ne sont pas dans le champ du PIA. Les PPP qui portent sur des infrastructures dont la rentabilité financière est insuffisante posent problème : leurs mécanismes de financement accroissent les coûts, et les péages découragent les usagers. À titre personnel, j'estime que ces mécanismes me semblent devoir être utilisés avec prudence.
Le PIA prévoit la couverture de 100 % du territoire par le très haut débit (THD) en 2022. Les parties les plus densément peuplées peuvent être couvertes par des opérateurs privés, qui y trouvent leur intérêt. Pour les autres, le plan THD prévoit un financement de plus de trois milliards d'euros réparti entre des subventions - les 900 millions d'euros prévus sont presque intégralement engagés -, des prêts - même si ce type de financement ne répond pas parfaitement aux besoins - et l'apport d'une ressource affectée issue des télécommunications. Nous attendons l'achèvement du mouvement actuel de regroupement des opérateurs de télécommunications pour relancer ce plan, dont le gouvernement a récemment réaffirmé le caractère prioritaire. Comment assurer la couverture effective de tout le territoire ? Le choix est entre fibre optique et couverture par satellite, qui offre aussi un débit élevé à un coût plus faible.