L'évaluation médico-économique est de plus en plus demandée, depuis la dernière loi de financement de la sécurité sociale. D'un point de vue de ressources humaines, nous avons choisi d'y consacrer un service transversal, qui travaille avec tous les secteurs, plutôt que d'y dédier des spécialistes au sein de chaque service. Nous avons besoin de collaborer avec des structures extérieures, à l'image du National Institute for Health Care and Excellence (NICE) britannique, qui travaille avec les universités. Il est vrai que l'analyse médico-économique n'est pas encore très répandue en France. Je souhaite développer les coopérations pour nous aider dans notre travail.
Nous sommes bien conscients de la surcharge de travail qu'entraîne la recherche de la qualité, qui pèse sur les ressources humaines et peut aussi impliquer des dépenses supplémentaires pour les établissements hospitaliers. Nous nous sommes efforcés de simplifier la tâche des professionnels de santé. Notre certification, dès 2014, sera coordonnée avec les différents exercices d'évaluation. J'ai évoqué l'évolution de nos indicateurs vers des indicateurs cliniques, plus proches des professionnels. Leur recueil sera espacé tous les deux ans.
J'ajoute que la recherche de la qualité peut entraîner un gain de temps...